Source de sa performance et de son bien-être au travail, la motivation d’un collaborateur peut, pour diverses raisons, baisser ou flancher. C’est alors qu’il ressentira moins de satisfaction du travail réalisé. Comment motiver son collaborateur ? Voici les 5 règles à suivre :

Règle n°1 – Identifier les raisons d’implication pour chaque tâche


Les individus ont plusieurs motifs pour s’impliquer mais il suffit d’un seul pour qu’ils se « dés-impliquent ». Attention notamment à la routine qui peut suffire à faire d’un « motivé » un nouveau « démotivé ». Puisque la motivation à agir est toujours multiple, on ne doit pas chercher à intervenir sur un seul paramètre pour encourager autrui. Il s’agit d’un travail régulier, d’une alchimie fragile.

Règle n°2 – La réussite


Gérer les motivations de son équipe signifie savoir fixer des objectifs concrets, précis, réalistes et accessibles. Un collaborateur qui accumule les échecs ne peut que se démotiver, ne serait-ce que pour se protéger des futurs échecs qu’il anticipe. On se s’implique vraiment que dans les domaines où l’on peut réussir.

Règle n°3 – La reconnaissance


Les expériences de Elton Mayo ont montré que l’être humain n’est pas seulement motivé par l’argent ; le besoin d’être reconnu est un des puissants facteurs de la motivation au travail.

Il s’agit d’un besoin fondamental chez l’être humain bien démontré par cette déclaration de Hegel : « La conscience de soi est en soi et pour soi quand et parce qu’elle est en soi et pour une autre conscience de soi c’est-à-dire qu’elle n’est qu’en tant qu’être reconnu » (1939, p.155)

Règle n°4 – Modifier l’environnement


Le milieu est essentiel. Les injonctions personnelles sont d’autant plus fragiles que le milieu est hostile et que les partenaires sont indifférents. A l’inverse, les modèles, les exemples, les sollicitations, les encouragements, le soutien social, la concurrence sont de puissants moteurs de motivation.

Règle n°5 – Les exemples comptent plus que les mots


Il existe plusieurs types de leadership : charismatique, paternaliste, autoritaire, démocratique. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de style plus ou moins bon pour motiver. Tout dépend de l’activité considérée, de la psychologie des participants et du contexte social. En revanche, ce qui reste toujours vrai c’est que l’on influe plus sur autrui par ce que l’on fait que par ce que l’on dit. Les chefs qui savent motiver sont ceux qui s’impliquent, qui participent, qui s’engagent, qui contrôlent et qui sont passionnés. Les actes et les exemples portent beaucoup plus que les mots

 

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