L’accueil des informations est la première étape d’une mémorisation efficace. Elle amorce le processus et est donc très importante. Les conditions de cette exposition aux messages et stimulations en provenance de l’extérieur ne sont pas toujours réussies. Cependant, la plupart des obstacles émanent de nous-mêmes. Il s’ensuit que c’est à nos propres facultés que nous aurons recours pour les lever.

Développer l’ouverture mentale


L’accueil des informations consiste à tourner une partie de nos intérêts vers l’extérieur, faisant cesser par là une partie de nos préoccupations internes. Cette ouverture vers une sollicitation que nous n’avons pas forcément choisie peut nous coûter de l’énergie et nous apporter un sentiment pénible. Or, il est possible de surmonter ces inconvénients et de développer notre ouverture d’esprit.

Les perceptions externes passent par la couche profonde du cerveau avant d’être réfléchies sur la conscience. Lors de ce voyage au centre du cerveau, elles rencontrent d’autres perceptions venant de l’intérieur (comme les émotions ou les sensations, elles-mêmes résultant de perceptions précédentes). La conséquence en est que les informations venant du monde extérieur sont déformées au cours de cette confrontation : elles peuvent subir un affaiblissement comme un renforcement en s’associant à des pulsions qui les détruisent ou qui les exaltent.

Une autre conséquence de cet état des choses est que l’on peut agir assez facilement sur certains éléments de la perception pour améliorer celle-ci, afin que les informations qu’elle véhicule restent des informations et puissent se transformer en connaissances mémorisées :

  • Agir sur les émotions, en abaissant le niveau émotionnel (relaxation, cure psychique)
  • Agir sur les perceptions, par le besoin ou l’intérêt (motivation, désir)
  • Renforcer l’accueil des informations, par l’attention (champ et dynamique de l’attention, méthodologie)

Le renforcement de l’accueil par l’intérêt et le besoin


Besoin et intérêt personnel sont indispensables à l’ouverture d’esprit. Pourtant, le degré de motivation ne correspond pas toujours à la hauteur des enjeux. Nous avons même tendance au découragement devant les mesures à prendre, surtout quand celles-ci s’imposent.

La difficulté à se mobiliser sur un objectif tel que la mémoire provient de la résistance à tenir compte du passé aussi bien que de celle à s’engager dans l’avenir.

Un travail personnel sur les motivations est alors nécessaire pour surmonter de telles résistances au changement.

Motivations par le besoin

  • Aspects utilitaires des informations,
  • Dimension pratique de la mémoire,
  • S’informer – S’organiser – Se déterminer.

Motivation par l’intérêt personnel

  • Aspects affectifs de la motivation,
  • On ne fait attention qu’à ce qui nous intéresse,
  • Connaître nos centres d’intérêt,
  • Diriger et renforcer nos informations en fonction de nos tendances motrices et transformatrices.

Se fixer des objectifs

  • Choix des objectifs,
  • Un objectif s’organise selon une démarche progressive,
  • Un objectif engage un bilan.

La relaxation


Etre en contact avec soi-même, bien centré(e), calme vous rendra disponible et vigilant(e). Si vous êtes facilement déstabilisé(e), apprenez à créer en vous le réflexe de retourner à l’équilibre. Apprenez à contacter vos ressources intérieures. L’accumulation des tensions engendrées par le stress nous isolent par saturation. La tension agit sur les muscles infimes des yeux, des oreilles, sur la circulation sanguine et lymphatique. Consacrer régulièrement (deux ou trois fois par semaine) une vingtaine de minutes à la pratique de la relaxation rétablira cette circulation.

Les effets ?

  • Amélioration de la concentration et de la créativité,
  • Aide à la prise de décision, meilleure disponibilité,
  • Amélioration du sommeil, en qualité et en quantité,
  • Régulation de la digestion, du transit, de l’appétit, du rythme cardiaque et respiratoire.

Tous les troubles liés au stress peuvent, à terme, être réduits, voire disparaître grâce à cette pratique de la relaxation.

Comment améliorer votre concentration ?


Plus vous êtes concentré(e), mieux vous retenez. Une mauvaise mémoire résulte souvent d’un manque de concentration.

Identifiez les conditions optimum de concentration qui vous correspondent pour créer un environnement favorable à l’apprentissage :

  • Seul(e) ou dans le brouhaha ?
  • Musique de fond ou non ?
  • Temps optimum de concentration ?
  • Sensibilité aux interruptions ?
  • Temps dévolu à l’activité et inscrit dans l’agenda ?

Donnez-vous des objectifs :

  • Faites-vous un planning,
  • Fixez-vous des délais raisonnables,
  • Décomposez un sujet complexe en parties simples,
  • Alternez des temps de concentration intense avec des temps d’activité plus détendus, marchez, bougez, buvez un verre d’eau…
  • Ne vous concentrez que sur un temps optimum (ex : 20 minutes),
  • Accordez-vous des récompenses,
  • Cochez sur un tableau ce que vous avez fait au fur et à mesure de vos progression.

Répétez-vous votre objectif chaque fois que vous sentez votre attention se diviser :

  • Répétez ce que vous venez de lire ou d’apprendre avant l’interruption,
  • Parlez à voix haute si les conditions le permettent,
  • Ecrivez sur une liste à côté de vous les éléments à traiter plus tard (personnes à rappeler, informations à demander…)
  • Sachez dire non aux sollicitations, même pendant un temps très court,
  • Donnez un sens aux événements.

 

Développer efficacement sa mémoire – Une formation Excellens Formation pour comprendre le fonctionnement de la mémoire et les moyens à votre disposition pour mieux mémoriser les informations, mais également pour mieux les rechercher et les restituer lorsque vous en aurez besoin.