Méthode d’accompagnement des personnes court et efficace dans le temps, le coaching professionnel peut permettre à un responsable de trouver lui-même la solution à une problématique professionnelle opérationnelle ou managériale, tout en travaillant sur son épanouissement personnel.
Entre assistance et soutien psychologique, le coaching vient d’une pratique d’accompagnement sportif aux Etats-Unis datant des années 1980. Il a ensuite été développé et appliqué au monde de l’entreprise par quelques grands noms du coaching tels que John Whitmore et Anthony Robbins. Son but est d’inspirer une performance professionnelle afin de tendre vers un « accomplissement de soi ».
Amélie Patarot, Coach et Consultante-Formatrice chez Excellens Formation, accompagne depuis plus de 20 ans les organisations et les personnes. Son but est de transmettre et de développer les compétences d’intelligence personnelles et relationnelles dont elles ont besoin pour inscrire leur réussite dans le temps, tout en assurant une qualité de vie au travail. Ses accompagnements permettent à chaque personne de comprendre leur environnement, de se connaître mieux afin de comprendre les autres et de pouvoir participer pleinement à leur propre succès tout en réalisant celui de l’organisation. Chaque accompagné parvient à retrouver son axe et le sens de ce qui est vécu après des changements difficiles, qu’ils soient choisis ou imposés.
Ses convictions sont claires : « Dans le contexte économique actuel en perpétuel changement de directions, d’organisations, d’innovations technologiques, une des tâches les plus difficiles d’une organisation est de trouver et de garder l’équilibre. Or, celui-ci est le résultat d’une lutte acharnée pour les femmes et les hommes, entre les objectifs qu’ils doivent atteindre et les moyens dont ils disposent pour y parvenir. La place de la personne est centrale et doit le rester. »
Quelles raisons peuvent amener un manager à se faire coacher ?
« Les raisons sont plurielles, je vais en citer quelques unes :
- une prise de poste pour nouveau manager,
- une prise de poste de direction dans la même organisation,
- une difficulté à gérer une équipe,
- des difficultés à faire travailler plusieurs équipes ensemble : on parlera ici de Team Building ou de cohésion d’équipe,
- les dirigeants d’entreprise qui sont seuls à prendre des décisions et qui ont besoin de prendre du recul les décisions importantes,
- améliorer ses relations avec son équipe,
- motiver ses équipes,
- déployer la restructuration d’un département,
- réussir un changement d’organisation, un concours, un nouveau projet professionnel,
- et bien d’autres… »
L’accompagnement d’une personne : quelle est la posture adoptée et la méthode utilisée ?
« La posture du coach est une posture d’écoute active et bienveillante. C’est-à-dire sans jugement aucun. Il a une éthique qui est celle d’assurer la confidentialité des échanges avec son coaché. Le coach ne fait pas du conseil et ne donne pas les solutions. Il aide le coaché à réfléchir, à trouver l’ensemble des ressources et moyens, à définir de nouvelles stratégies de réussite et ainsi à le rendre autonome et responsable.
Un des outils les plus connus et pratiqués lors d’un coaching est la PNL (Programmation Neuro Linguistique). Auteur, formateur et consultant américain, Robert Dilts travaille dans le domaine de la programmation neuro-linguistique depuis sa création en 1975 par John Grinder et Richard Bandler. Selon lui, la PNL décrit « comment les interactions entre la pensée (Neuro) et le langage (Linguistique) organisent le fonctionnement de notre corps et de nos comportements (Programmation) et les résultats que nous obtenons ».
La PNL offre un large champ de techniques de communication, de représentation du monde, les techniques de visualisation, d’ancrage etc.
L’analyse transactionnelle est également très utilisée. »
Comment choisir son coach ?
« Ma première recommandation serait que le coach soit certifié et capable de dire quelle école et quelle personne l’ont formée. Il doit avoir une bonne expérience de la vie professionnelle et de la maturité. De part un travail sur soi effectué en amont, le coach sera en mesure de gérer, comme défini dans le champs thérapeutique, le phénomène de « transfert » et de « contre-transfert », c’est-à-dire la capacité à gérer l’identification au coach par le coaché et inversement.
Choisir son coach, c’est décider de faire confiance à une personne qui est censée vous aider à progresser. Il s’agit donc d’une question d’ordre à la fois rationnel, de par la vérification de la certification, et personnel, de par le ressenti. Une personne en recherche d’un bon coach doit pouvoir se dire : » Je suis rassurée par la présence du coach, sa façon de m’expliquer clairement le déroulement d’une séance, sa façon de me rappeler qu’il garantit la confidentialité de ses coachings, qu’il donne un exemple d’accompagnement réussi et qu’il peut également me montrer des recommandations. »
Comment se déroule un coaching managérial ?
« Plusieurs étapes composent le déroulement d’un coaching.
Dans un premier temps, la première rencontre permet l’expression et le recueil du besoin. Ensuite, la proposition d’accompagnement est présentée. Elle sera en général de 8 à 10 heures maximum donc 4 ou 5 sessions de 2 heures. Si besoin est, le coaching peut être prolongé, mais c’est rarement le cas.
Je propose à la personne de nous rencontrer à l’extérieur de son organisation, à la réception d’un hôtel ou dans une salle de co-working. Il est également possible que l’organisation mette à disposition une salle isolée afin de ne pas être dérangés. »
Une expérience de coaching managérial ?
« L’ensemble de mes expériences de coaching managérial montre que les managers accueillent toujours très bien les accompagnements de coachings. Ils en retirent toujours de l’optimisme et de la confiance en soi car ils découvrent de nouvelles façons de comprendre leur environnement et les relations qu’ils entretiennent avec. Je peux dire que le coaching aide à élargir la vision et la perception du monde, à déceler les points de blocage et les résistances au progrès. Il aide également à mettre en place de nouveaux savoir-faire et savoir-être, à déployer le potentiel que chacun porte en soi.
Enfin, il permet des améliorations tant sur le plan de la vie professionnelle que sur le plan de la vie personnelle. J’ai toujours vu mes coachés avec les yeux qui pétillent de joie et de satisfaction quand ils identifient et dépassent une difficulté et trouve des moyens pour progresser.
Cette pratique enrichit aussi le coach dans le sens où il rencontre des managers, des univers, des organisations de travail, des parcours de vie professionnelle, des personnes sérieuses, honnêtes, intéressantes. La grande satisfaction d’un coach est de voir les personnes qu’elles accompagnent retrouver des énergies positives, un élan pour relever de nouveaux défis. »
